♦ Célébrité : Jeff Bridges
♦ Age : 58 ans
♦ Pseudonyme : Colossus
♦ Groupe : Super-vilains

♦ Personnalité : Walton en apparence, n’a pas forcément le caractère classique d’un super-vilain. A la fois jovial et sarcastique, cette grande gueule possède une belle cordialité et un humour noir bien à lui qu’il ne cesse d’exprimer au risque de se prendre souvent des déconvenues. Disons le clairement, Walton est un emmerdeur de première qui aura toujours une réplique à vous balancer au moment où vous n'êtes pas d'humeur. Charmeur, bavard et très à l’aise en société, il n’a pas son pareil pour baratiner les gens. Mais ne vous y trompez pas. Derrière la sympathie que peut susciter cet individu, il y a un cynisme et une absence de scrupule évidente. S’il n’est pas maléfique par nature, il n’hésitera pas à causer la mort pour arriver à ses fins, ou à comploter pour détruire avec violence tout obstacle sur sa route. Sans compassion et égoïste, il ne vit que pour sa maudite machine à laquelle il s’identifie totalement. D’ailleurs à ses yeux les humains peuvent avoir moins d’importance qu’un robot comme le sien, pour lui les gens ne sont que des pièces détachées interchangeables. Pragmatique à l’extrême, il méprise les idéalistes et ne cesse de les tourner en dérision. Il ne prêche pour aucune autre paroisse en dehors de la sienne, ce qui le rend quand même très tolérant. Son tempérament de joueur le pousse à aller jusqu’au bout si vous le provoquez ou l’asticotez, surtout s’il est à l’intérieur de sa machine…

♦ Physique : L'apparence de Sid ne passe pas inaperçu. Si le monde des super héros et méchants ne manque pas de super-vilains en costard de luxe qui fume des cigares cubains à tour de bras, en revanche, il comporte peu d’individus qui soient chauves et barbus. On reconnait Walton de loin à cause de son aspect capillaire particulier. Notre homme, adore le luxe et  arbore des montres en argent et fume des cigares hors de prix. Il porte ce qui se fait de mieux en garde-robe masculine avec des cravates en soie cousue mains, des costards taillés sur mesure importés d’Europe et des chaussures qui ne font jamais moins de 300 dollars. De grande taille, quelque peu corpulent, crâne soigneusement rasé et barbe impeccablement taillé, son visage bienveillant au sourire sympathique montre le contraire de ses pensées sournoises. Il n’est pas avare de geste familiers comme des grandes tapes dans le dos ou des mains amicales sur l’épaule, voir même enlacer ses connaissances pour leur parler au creux de l’oreille. Son regard scrutateur peut souvent troubler, il a des yeux parfois si intenses qu’il donne l’impression de lire dans le cœur de son interlocuteur pour déceler ses pensées les plus secrètes.


♦ Pouvoirs, talents et compétences : A la fois ingénieur en robotique et stratège aux commandes de sa machine, Walton n'est pas un adversaire à prendre à la légère. C'est un joueur d'échec qui analyse avec précision les faiblesses et les erreurs adverses tout en établissant des plans efficaces et en les menant à bien en calculant tout à l’avance. Son engin de guerre "Colossus" est devenu son alter-ego, il le considère comme une part de lui même.

Il a battît son armure de combat pour l'industrie militaire à la base avant de se l'approprier pour lui même. Cet engin massivement blindé et lourdement armée, est un véritable cauchemar sur un champ de bataille. Grâce à des répulseurs dans les jambes, l'engin peut voler, mais lentement à cause de son manque d'aérodynamisme. Colossus représente surtout un danger au corps à corps en raison de son blindage et de sa puissance. Son grand atout est la robustesse. Il fait partie de ces increvables qui peuvent encaisser tous les dégâts possibles et inimaginables pendant plusieurs heures avant de s'effondrer. S’il aime beaucoup utiliser ses poings une fois aux commandes de son engin infernal, Sid ne rechigne pas à jouer du laser, du lance-flamme, de la gatling, du missile ou d’un autre calibre lourd pour faire du dégât, il améliore ou change son armure en fonction des circonstances ou des défaites.

Cette armure est donc à prendre au sérieux, mais ses qualités ont du mal à camoufler ses défauts : manque crucial d’agilité et de vitesse qui lui donnent une démarche lourde, des gestes prévisibles et un fonctionnement en plein combat qu’il est facile de prendre au dépourvu. Si la plupart des surhommes auront du mal à percer son efficace blindage, ils n’auront aucun soucis à faire face à ses assauts avec un minimum de ruse et de prudence pour mieux prendre la machine à revers même si celle-ci est un sacré morceaux dont il est dur de se débarrasser. S'il n'est pas l'un des plus puissants super-vilains d'Haven City, il est clairement l'un des plus "increvables".

Vue imprenable. 64ème étage/grandes baies vitrées/exposées au Sud. Son rituel : admirer le paysage en fumant un cigare cubain. La réflexion qu’il se fait tous les jours : cette vue, c’est son ascension sociale, son ascension à la surpuissance de la cybertechnologie et la robotique. Cela lui a prit plus de 30 ans pour y parvenir. Il est devenu l’un des membres du conseil d’administration de la Emerson Corporation. Il dirige la division cybertechnologie. Lui il est le troisième à occuper le poste depuis que la cette branche a été créé au sein de la société. Son prédécesseur a été tué par un super-héros, il était devenu un super-méchant grâce aux trouvailles de ses labos. Walton est en poste depuis 10 mois, son bureau lui parait encore trop petit pour lui, il aime toujours la vue, mais il rêverait de la contempler au tout dernier étage en occupant le bureau du grand patron. Regardez vers le Sud. Voilà l’hôtel de ville, c’est un lieu qui n’a plus aucun pouvoir, les surhommes ont le contrôle de la ville. Regardez droit devant vous, c’est le tribunal, le destin des gens ne se décide plus ici. Regardez plus loin. Voilà le building de la Cybertech, l’un des grands concurrents d’Emercorp. C’est le centre d’Haven City, c’est le crime à temps plein des requins de la finance. C’est l’univers de Sid Walton. Scrutez l’endroit particulier où il travaille. Remarquez ce bureau. Ses dimensions sont carrément orgiaques. Il est indissociable du personnage et de sa fonction au sein de cette entreprise. C’est le matin, Sid Walton réfléchit. Ses ondes cérébrales ressassent la bravoure dont il a fait preuve. Avec Cybertech, avec Emercorp, avec Colossus. Il a su se tirer d’imbroglio, échapper au lynchage. Avant son arrivée à la tête de la section Cybertechnologie d’Emerson, les frais de fonctionnement de cette branche de la société croissaient crescendo. Des projets inconsidérés étaient mis en production. Sid avait dit : évaluons les coûts, il serait peut être temps d’arrêter les frais. Le prédécesseur de Walton s’y était brûlé les doigts. Sid est entré en scène. Ses protocoles et ses procédures ont étouffés les dépenses. Colossus est le seul dossier brûlant qu’il lui reste. Il se pourrait que sa machine soit désigné criminelle, il se pourrait que les forces de l’ordre et les super-héros décident de le traquer et de l’affronter.

Colossus, son histoire remonte très loin. La première fois que Colossus est apparut en public après que Walton l’ait dérobé à la Cybertech, il était en compagnie d’un groupe de criminels givrés. Le robot a kidnappé la fille d’un milliardaire d’Haven City. Ils extorquèrent de l’argent au père. Ils braquèrent des banques. Passons au drame. Le lieu : la 54ème rue Est. Le groupe d’intervention du HCPD prend d’assaut la planque du gang de givrés. 6 criminels se mangent des gaz lacrymogènes. Ils crachent leurs poumons et ils crament. La maison prend feu, 6 criminels grillent. Colossus survit et prend la fuite. Passons au drame suivant. Le lieu : la 57ème et Norton. Un très méchant braquage vient d’avoir lieu. Un bureau de paris pour Bookmaker. 8 membres du syndicat du crime. 4 à l’extérieur, un groupe de 4 à l’intérieur. Un magot de 15 000 dollars. Colossus arrive et les abats tous. Les témoins l’ont vu dans les lieux en train d’arracher le coffre fort et de s’enfuir avec. Les journalistes annoncent officiellement qu’un prototype de la Cybertech vient d’échapper au contrôle de la société. Le nouveau et tout jeune PDG de la Cybertech n’ose pas bouger le petit doigt. Sid Walton dresse l’oreille. La société sait qu’il est le concepteur et inventeur de Colossus. Ils pourraient le balancer au FBI. Sid Walton subodore des inculpations. Mais John Stanton le nouveau et jeune PDG ne saisit pas sa chance d’anéantir son vieux rival. Pour lui Walton n’a plus aucune fortune ou influence, il appartient au passé. Il est stupéfait lorsqu’il apprend qu’Alexander Emerson, le tout puissant PDG d’Emercorp vient de débaucher Walton pour le mettre à la tête de sa division Cybertechnologie.

Sid sourit, Walton tapote son bureau, le chauve admire la vue. Le temps défile à l’envers dans sa tête. Il se souvient. C’est lui qui pilotait Colossus lorsque la machine a commis ses premiers crimes et braquages. Il contrôle la machine car il est à l’intérieur. Le monde entier ignore que le robot de combat et lui-même ne font qu’un. Sacré spectacle quand on est au commande d’une machine de guerre pareille. Son invention triomphe contre les flics. Sacré parcours pour un requin de la finance, et surtout une sacrée vue au 64ème étage.


Le bureau est IMMENSE. Dans la section des laboratoires de l’Emerson Tower, pour s’y retrouver, les nouveaux venus ont besoin d’un plan. Des étages et des étages/ des salles et des salles/des box disposés comme dans un labyrinthe. Walton a son appartement de luxe tout près, à l’angle de Temple et Considine. Sid commence à connaître l’Emerson Tower par cœur. Il en est devenu un de ses grands patrons, un des membres du conseil d’administration. Il sillonne tous les couloirs. Il avance en territoire conquis, il sert la main à tous les agents de sécurité. C’est le moment de marquer son territoire. Walton se rend à sa réunion de 10h du matin. Ses subordonnés le saluent. Quand ils s’adressent à lui, ils l’appellent surtout « Sid » et « Patron ». Les timides lui donnent du « Monsieur ». Walton en rigole. Il traverse la salle alloué aux techniciens de ses services. La pièce est bondée. Ce sont tous des transfuges qu’Emerson a débauché chez la concurrence comme Walton. Le chauve a des gardes du corps et un chauffeur. Sid avance. Le barbu tape amicalement les épaules de tous les scientifiques qu’il croise. Walton est toujours ponctuel à ses rendez-vous dans le building. Toute son équipe est là, la salle est vaste. Les dimensions de la table de conférence carrément orgiaques. L’ordre du jour : comment emmerder la concurrence. Walton a 4 chefs financiers adjoints et plusieurs avocats. Son équipe de choc est parvenus à convaincre la municipalité d’Haven City de lâcher à Emerson une subvention de 50 millions de dollars pour un projet de super policier qui sera plus fort et plus évolué que Cerberus, le champion sortit des usines de la Cybertech. Les laboratoires de la division de Walton sont maintenant submergés de travail. Attaquons sans tarder notre ordre du jour, sont présent du cercle rapproché de Walton : 4 cadres moyens de l’Emercorp, un superviseur et 3 cybertechniciens chevronnés. Pour les autres : Lisa Kahn, la « déesse de l’ADN » au sein de la société. Personne ne sait pourquoi Alexander Emerson l’a envoyé assister aux travaux de la division. John Lewin, le scientifique stoïque. Chouette costume et coupe de cheveux impeccable. Ellen Aragon l’avocate conseil expérimentée, regard perçant et glacial. Joe Scott, l’attaché de presse de la société. 71 ans. Il avait été l’un des amis du père d’Alexander Emerson.

Les donuts et le café sont tout chauds sur la table. Les membres de l’équipe se servent un café. Walton prend un donuts. Il annonce qu’avant la fin de l’année l’action Emerson doit gagner 30 points grâce à eux. Tout le monde est d’accord. Chacun parle en respectant strictement la hiérarchie autours de la table. Lisa Kahn prend la parole : n’oubliez pas, Alexander Emerson nous observe. Sid Walton prend la parole : n’oubliez pas, moi seul lui rend des comptes. Walton change de position dans son fauteuil. C’est son préambule à ses discours. Son fauteuil est une chaire, ce bureau orgiaque est l’église de la cybertechnologie. Ses sermons atteignent leur but. La séance est levée, Sid rafle un donut pour la route.


La Emercorp est l’une des dernières institutions en ville à garder une bonne réputation quand tous les services publiques sont dans l’opprobre. Des scandales dans la police : des flics ripoux qui ont commis des meurtres. Scandales au tribunal : un juge est condamné pour corruption, il purge deux ans au pénitencier Roosevelt. L’un des anciens maires possède un réseau de prostitution, il alimente les nantis en chair fraiche. L’info fait la une de la presse. Le sénateur Buron Fitts inculpé pour fraude. A côté de ces mesquins, Alexander Emerson fait figure de héros et de modèle pour la ville. Si vous travaillez pour lui, un peu de sa notoriété rejaillit sur vous. Walton adore ça. Il a 58 ans, il habite à Haven City depuis toujours. Il a passé sa vie à chercher à devenir quelqu’un. Il avait faillit devenir quelqu’un à la Cybertech, il avait échoué. Alexander Emerson lui a donné le pouvoir qu’il voulait. 1000 employés sous ses ordres. Un personnel technique de 900 membres, 280 ingénieurs. 39 bureaux d’études au sein de la Emerson Tower et surtout son bureau au 64ème étage. Un seul but pour Sid : l’expansion. Ses motivations sont ambiguës. Bosser pour un homme pareil, c’est une dérogation divine à Haven City. C’est un privilège car vous savez que vos scientifiques, s’ils sont Emercorp, vous feront plus souvent gagner que les scientifiques d’en face. Walton sait pourquoi. Ash Lord est un nom qui n’apparaitra jamais dans aucun dossier.

Colossus passe à la télé. Le juge hésite sur sa sentence, faut-il le déclarer simple criminel ou ennemi public comme d’autres génies du mal ? Le public et les journalistes sont divisés sur ce sujet. La ferveur anti-machine gagne en puissance depuis que plusieurs surhommes utilisent la technologie. Walton a un autre ennemi que ce juge. John Stanton, le PDG de Cybertech s’attaque à lui. Quand un journaliste lui demande ce qu’il pense de la nomination de Walton chez son concurrent, il s’esclaffe : Walton croit qu’être nommé là-bas est une simple étape qui mène à une autre conférence de presse. Pendant ce temps le juge ne cesse de reporter l’audience pour savoir si Cybertech doit être déclaré responsable de la perte de contrôle de Colossus. La presse s’interroge sur cette machine de combat : intelligence artificielle ou pilotée par quelqu’un ?

Le futur, c’est la cybertechnologie. Il a grandit en caressant ce rêve. Il a vécu son enfance dans un quartier d’Haven City qui a souvent été témoin des exploits des supers-héros. Son père William Walton était un scientifique passionné par la robotique. Il était aussi alcoolique. Les farceurs l’appelaient « Whisky Walton ». Sid prit la même voie que son père. Les technologies de demain. Il obtint son diplôme de fin d’études secondaires. Il entra à Haven State, l’université scientifique de la ville. Walton nourrissait des ambitions d’hommes d’affaires en plus des autres. Il se prépara à faire carrière. Il étudia les machines et se gava de cas d’écoles. Il s’empiffra de détails techniques. Il perfectionna ses compétences. Il engrangea 264 heures de cours en une année. Il acquit de nouvelles compétences financières. Il entra à la Cybertech. Il mit au point leur premier robot de combat. La machine eut un raté en pleine réunion de présentation, elle ne perçut pas que le cobaye avait lâché son arme, elle lui déchira tout le corps avec ses projectiles. Le cobaye cligna des yeux plusieurs fois et finit par se figer en fixant Walton. Sid échafauda son plan ultime : 1) il créer la machine de guerre de demain. 2) il la fait adopter comme produit phare de la Cybertech. 3) Son succès avec cette machine de guerre, lui permet de devenir PDG de la société. Le premier point avait marché à merveille selon lui. Il avait donné vie à Colossus.


Des années de travail. Pendant ce temps là les super-héros et vilains continuaient à grimper en puissance. La police avait besoin d’une arme contre eux, un super-flic. Le flair de Walton se renforça. Seul un Colosse pourra venir à bout des supers. Sa carrière avance. Il dirigeait des labos. Il créa la toute première armure de combat en titane de l’histoire. Walton récolta des louanges. Il donna des conférences aux séminaires de la Cybertech. Il noua des amitiés stratégiques avec des cadres. Il se mit à intervenir dans tous les projets. Bientôt Colossus allait être au point et il deviendrait le PDG. Le vieux patron de la boîte allait bientôt partir en retraite, il se cherchait un successeur digne de ce nom. Un super-criminel tua 38 flics en une heure. Le commissariat réclama un super-flic blindé en urgence. Deux ambitieux proposèrent leur projet : Sid Walton et John Stanton. Colossus et Cerberus. Stanton était plus jeune et plus retors que lui, il n’avait pas envie d’attendre d’avoir 50 ans comme Walton pour devenir PDG, il le voulait maintenant. Stanton attaqua, il démontra que le projet Colossus était plus onéreux que Cerberus. La machine de Sid engloutissait des millions. Walton se prépara pour la lutte à mort. D’autres adversaires se déclarèrent auprès du conseil d’administration pour devenir PDG. Stanton et Walton leur brisèrent les rotules, un seul reste : le chef marketing Barry Groveman. La grande assemblée générale des actionnaires doit voter pour choisir le projet phare de la société. Ils votent : Groveman 25%, Walton 37% Stanton 38%. Pas de majorité absolue, il y aura un second tour. Le combat n’est pas fini. Les attaques de Walton contre Cerberus le poids plume s’étiolent. Les sceptiques se rallient à Stanton, Cerberus coûte moins à produire que Colossus. Walton ne sait plus quoi tenter. Il affronte Stanton devant l’assemblée générale des actionnaires dans de nombreux face à face. Ils débattent 15 fois, ils échangent des piques. Ils s’invectivent avec véhémence. Walton perdit tout. Le projet de Stanton fut adopté. Cerberus devint un héros de la police et le seul super à travailler officiellement pour eux. Le commissaire annonça qu’il ne voulait aucun autre robot de combat à la place de ses flics. Cerberus fut le seul et unique prototype, exactement comme Colossus. Mais il était trop tard. Le PDG venait de mourir et John Stanton lui succéda à la tête de la Cybertech. Sa première mesure fut de licencier Walton pour incompétence. Sa seconde mesure fut de détruire Colossus. Il n’y parvint pas. Walton déroba sa machine en pleine nuit avant qu’elle ne soit mise en pièce.


Walton arpente le 64ème étage. Il assène des tapes dans le dos à tous les agents de sécurité. Il marque son territoire. Il ressasse son passé. La presse fustige Colossus pour ses crimes dans les rues. Un nouveau super-vilain est né. Ses subordonnés le saluent. Ils l’appellent tous « patron » et « Sid » à présent. Il s’installe derrière son bureau orgiaque. Vue imprenable, allume un cigare et détend toi. Il est l’une des rares personnes à pouvoir prendre l’ascenseur pour accéder au 80ème et dernier étage. Celui d’Alexander Emerson. Vue imprenable. Sid se sent au dessus du palais de justice et de l’hôtel de ville, au sens propre comme au figuré. Il a accédé à la puissance ultime en ville. Il est Colossus ET cadre supérieur chez Emercorp. Un jour il se vengera de Stanton, il se vengera de Cerberus, il s’emparera de la Cybertech. Un jour il y arrivera, il le sait, il sait beaucoup de choses. Il sait qu’Ash Lord n’apparaitra dans aucun dossier. Si est un initié.

♦ Pseudo : Doudou

♦ Âge du joueur : 26 ans.

♦ Découverte du forum : Double-compte de Jeffrey Coleman